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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S61-S61, 2023.
Artículo en Francés | EuropePMC | ID: covidwho-2326890

RESUMEN

Introduction En mars 2020, différentes déclarations ont été émises rapportant l'intérêt potentiel, ou censément prouvé par des travaux antérieurs, de l'(hydroxy)chloroquine ((H)CQ) en cas d'infection par le SARS-CoV-2. Dans les semaines qui ont suivies, l'(H)CQ a figuré dans de nombreux essais cliniques concernant la prévention ou le traitement de la Covid-19. En outre, les autorités sanitaires ont signalé un pic de la prescription ambulatoire d'HCQ en 2020 dans différents pays, comme la France. Par la suite, plusieurs ECR et méta-analyses n'ont pas mis en évidence d'effet de l'HCQ dans l'infection par le SRAS-CoV-2. Cela questionne la pertinence des décisions ayant conduit en 2020 à étudier ou prescrire l'(H)CQ. Objectif Juxtaposer d'une part l'état de la science avant avril 2020 concernant les bénéfices de l'(H)CQ dans les infections virales, et d'autre part le nombre et la taille des essais cliniques les impliquant et le volume délivré en France de ces molécules. Matériels et méthodes Nous avons identifié l'ensemble des articles publiés avant le 1er avril 2020, rapportant des études de l'effet antiviral (sur les coronavirus ou autres virus) de l'(H)CQ 1) in vitro, 2) en modèle animal, et 3) lors d'essais cliniques. Par ailleurs, nous avons identifié l'ensemble des essais cliniques décrits sur clinicaltrial.gov utilisant l'(H)CQ pour le traitement ou la prévention de l'infection par le SARS-CoV-2, et analysé le nombre prévu de patients. Enfin, nous avons analysé les données de dispensation ambulatoire de la CQ et de l'HCQ pour les années 2015 à 2021, obtenues à partir de la base de données de l'Assurance Maladie. Résultats Avant avril 2020, 894 publications scientifiques mentionnant l'(H)CQ et les infections virales (autre que sur les coronavirus) avaient été publiées;35 études in vitro rapportaient des effets antiviraux de diverses natures et intensités, généralement avec des concentrations supérieures à celles observées chez l'humain lors d'usages habituels, 11 études précliniques et 15 essais cliniques rapportaient un effet antiviral absent pour la majorité, et très limité et discutable dans une minorité. Avant cette même date, 67 publications mentionnant l'(H)CQ et les infections à coronavirus avaient été publiées dont 12 études in vitro (rapportant le même type de résultats), 2 études précliniques (rapportant des effets très douteux), et aucun essai clinique. Par ailleurs, au total, 253 essais cliniques comportant un bras CQ ou HCQ ont été enregistrés, prévoyant de recruter 284 609 patients. Enfin, une augmentation de 63% (95 972 boites en moyenne en 2019, 156 581 en mars 2020) de la dispensation française d'HCQ a été observée en mars 2020. Conclusion La littérature disponible avant avril 2020 n'apportait pas de niveau de preuve manifeste de l'effet antiviral de la CQ ou de l'HCQ;il n'était donc pas justifié, dès cette date, d'ouvrir des essais aussi nombreux et aussi vastes pour tester ces molécules. Si une nouvelle pandémie survient, il est indispensable qu'une analyse de la conception et du financement des essais cliniques soit précocement réalisée afin d'éviter de telles allocations inappropriées de l'effort de recherche. Aucun lien d'intérêt

2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S55-S56, 2022.
Artículo en Francés | ScienceDirect | ID: covidwho-1867531

RESUMEN

Introduction La diffusion du variant delta du SARS-CoV-2 (B.1.617.2) et la baisse de la réponse immunitaire après la primo-vaccination contre la Covid-19 a favorisé l'émergence d'infections à SARS-CoV-2 chez des sujets vaccinés. Afin d'évaluer l'impact de la vaccination, nous avons souhaité déterminer la présentation clinique et la sévérité des infections par le variant delta chez les patients hospitalisés, selon leur statut vaccinal. Les données issues de patients hospitalisés dans 10 centres avec une infection à SARS-CoV-2 (variant delta) entre Juillet et Novembre 2021 ont été recueillis rétrospectivement ; ont été inclus : i) tous les patients qui avaient complété leur vaccination initiale au moins 14 jours avant l'admission à l'hôpital ; et ii) le même nombre de patients n'ayant jamais été vaccinés. L'impact de la vaccination et des autres facteurs a été évalué avec une régression logistique multivariée. Matériels et méthodes Les données issues de patients hospitalisés dans 10 centres avec une infection à SARS-CoV-2 (variant delta) entre Juillet et Novembre 2021 ont été recueillis rétrospectivement ;ont été inclus : i) tous les patients qui avaient complété leur vaccination initiale au moins 14 jours avant l'admission à l'hôpital ; et ii) le même nombre de patients n'ayant jamais été vaccinés. L'impact de la vaccination et des autres facteurs a été évalué avec une régression logistique multivariée. Résultats Nous avons inclus 955 patients (474 vaccinés et 481 non-vaccinés). Les patients vaccines étaient significativement plus vieux, plus souvent des hommes et avec plus de comorbidités. Ils étaient moins souvent admis pour Covid-19 (59 • 3 % vs. 75 • 1 %, p<0 • 001), présentaient des lésions pulmonaires moins étendues, et nécessitaient une oxygénothérapie moins souvent (57 • 5 % vs. 73 • 0 %, p<0 • 001), avec un débit moindre (3 • 0 vs. 6 • 0 L/min, p<0 • 001), et pour une durée plus courte (3 vs. 6 jours, p<0 • 001). Ils nécessitaient moins souvent une admission en soins intensifs (16 • 2 % vs. 36 • 0 %, p<0 • 001). Alors que les patients vaccinés étaient plus âgés et plus comorbides, la mortalité à 28 jours n'était pas différente entre les deux groupes (16 • 7 % vs. 12.2 %, p=0 • 075) ; par contre, la régression logistique multivariée montrait que la vaccination diminuait significativement le risque d'évolution défavorable, notamment la mortalité, y compris chez les patients les plus âgés, et ceux avec des comorbidités. Conclusion Chez les patients hospitalisés avec une infection à SARS-CoV-2 variant delta, la vaccination était associée avec des formes moins sévères, y compris chez les sujets âgés ou avec comorbidités. Aucun lien d'intérêt

4.
Antimicrob Resist Infect Control ; 10(1): 114, 2021 08 05.
Artículo en Inglés | MEDLINE | ID: covidwho-1346265

RESUMEN

BACKGROUND: In healthcare facilities, nosocomial transmissions of respiratory viruses are a major issue. SARS-CoV-2 is not exempt from nosocomial transmission. Our goals were to describe COVID-19 nosocomial cases during the first pandemic wave among patients in a French university hospital and compliance with hygiene measures. METHODS: We conducted a prospective observational study in Grenoble Alpes University Hospital from 01/03/2020 to 11/05/2020. We included all hospitalised patients with a documented SARS-CoV-2 diagnosis. Nosocomial case was defined by a delay of 5 days between hospitalisation and first symptoms. Hygiene measures were evaluated between 11/05/2020 and 22/05/2020. Lockdown measures were effective in France on 17/03/2020 and ended on 11/05/2020. Systematic wearing of mask was mandatory for all healthcare workers (HCW) and visits were prohibited in our institution from 13/03/2021 and for the duration of the lockdown period. RESULTS: Among 259 patients included, 14 (5.4%) were considered as nosocomial COVID-19. Median time before symptom onset was 25 days (interquartile range: 12-42). Eleven patients (79%) had risk factors for severe COVID-19. Five died (36%) including 4 deaths attributable to COVID-19. Two clusters were identified. The first cluster had 5 cases including 3 nosocomial acquisitions and no tested HCWs were positive. The second cluster had 3 cases including 2 nosocomial cases and 4 HCWs were positive. Surgical mask wearing and hand hygiene compliance were adequate for 95% and 61% of HCWs, respectively. CONCLUSIONS: The number of nosocomial COVID-19 cases in our hospital was low. Compliance regarding mask wearing, hand hygiene and lockdown measures drastically reduced transmission of the virus. Monitoring of nosocomial COVID-19 cases during the first wave enabled us to determine to what extent the hygiene measures taken were effective and patients protected. Trial registration Study ethics approval was obtained retrospectively on 30 September 2020 (CECIC Rhône-Alpes-Auvergne, Clermont-Ferrand, IRB 5891).


Asunto(s)
COVID-19/epidemiología , Infección Hospitalaria/epidemiología , SARS-CoV-2/aislamiento & purificación , Anciano , Anciano de 80 o más Años , COVID-19/diagnóstico , COVID-19/virología , Prueba de COVID-19/métodos , Infección Hospitalaria/virología , Femenino , Francia/epidemiología , Higiene de las Manos/métodos , Personal de Salud , Hospitales Universitarios/estadística & datos numéricos , Humanos , Control de Infecciones/métodos , Masculino , Máscaras/microbiología , Persona de Mediana Edad , Pandemias , Estudios Prospectivos , Estudios Retrospectivos
5.
Infectious Diseases Now ; 27:27, 2021.
Artículo en Inglés | MEDLINE | ID: covidwho-1208798

RESUMEN

At the end of December 2019, China notified the World Health Organization about a viral pneumonia epidemic soon to be named Covid-19, of which the infectious agent, SARS-CoV-2, was rapidly identified. Less than one year later, published phase 3 clinical trials underlined the effectiveness of vaccines utilizing hitherto unusual technology consisting in injection of the messenger RNA (m-RNA) of a viral protein. In the meantime, numerous clinical trials had failed to identify a maximally effective antiviral treatment, and mass vaccination came to be considered as the strategy most likely to put an end to the pandemic. The objective of this text is to address and hopefully answer the questions being put forward by healthcare professionals on the different anti-SARS-CoV-2 vaccines as regards their development, their modes of action, their effectiveness, their limits, and their utilization in different situations;we are proposing a report on both today's state of knowledge, and the 14 February 2021 recommendations of the French health authorities.

6.
Med Mal Infect ; 50(8): 639-647, 2020 Nov.
Artículo en Inglés | MEDLINE | ID: covidwho-801976

RESUMEN

The coronavirus disease 2019 (COVID-19) was first reported in the city of Wuhan, China. The disease rapidly spread to the rest of China, to Southern-East Asia, then to Europe, America, and on to the rest of the world. COVID-19 is associated with a betacoronavirus named SARS-CoV-2. The virus penetrates the organism through the respiratory tract, conveyed by contaminated droplets. The main cell receptor targeted is the surface-bound ACE-2. As of the 26th July 2020, 15,200,000 COVID-19 cases and 650,000 deaths were reported worldwide. The mortality rate is estimated between 1.3 and 18.3%. The reproductive rate without any public health intervention is estimated around 4-5.1 in France. Most hospitalized patients for COVID-19 present respiratory symptoms, which in some cases is associated with fever. Up to 86% of admissions to ICU are related to acute respiratory failure. To date, no anti-viral therapy has proven its efficacy considering randomized trials. Only immunomodulatory treatments such as corticosteroids have shown to cause significant improvement in patient outcome.


Asunto(s)
Infecciones por Coronavirus/epidemiología , Infecciones por Coronavirus/terapia , Pandemias , Neumonía Viral/epidemiología , Neumonía Viral/terapia , Pautas de la Práctica en Medicina , Antivirales/clasificación , Antivirales/uso terapéutico , Betacoronavirus/fisiología , COVID-19 , China/epidemiología , Infecciones por Coronavirus/tratamiento farmacológico , Infecciones por Coronavirus/virología , Europa (Continente)/epidemiología , Francia/epidemiología , Humanos , Mortalidad , Neumonía Viral/virología , Pautas de la Práctica en Medicina/estadística & datos numéricos , Ensayos Clínicos Controlados Aleatorios como Asunto/normas , Ensayos Clínicos Controlados Aleatorios como Asunto/estadística & datos numéricos , SARS-CoV-2 , Tratamiento Farmacológico de COVID-19
7.
No convencional en Francés | WHO COVID | ID: covidwho-726713

RESUMEN

Introduction Le 7/02/2020, Santé publique France a été informée via European Early Warning and Response System (EWRS) d’un cas confirmé d’infection au nouveau coronavirus (SARS-CoV-2) chez un anglais infecté à Singapour. Ce cas index était symptomatique durant son séjour en Haute-Savoie du 24 au 28/01 où il a résidé dans 2 logements successifs. Il ne s’est signalé qu’après son retour en Angleterre, où le diagnostic de COVID-19 a été confirmé. Matériels et méthodes Un cas possible était défini comme tout patient présentant des signes cliniques d’infection respiratoire aiguë et ayant un lien avec le cas index ou avec un cas confirmé lié à ce cas index ;un cas confirmé était un cas possible avec un prélèvement positif par RT-PCR à SARS-CoV-2. Les cas confirmés ont été interrogés par Santé publique France et l’Agence régionale de santé pour documenter les caractéristiques cliniques et identifier leurs contacts durant leur période symptomatique. Les sujets contacts identifiés ont été interrogés pour évaluer leur niveau d’exposition permettant de les classer en 3 catégories de risque (modéré/élevé, faible et négligeable) puis de leur transmettre les consignes (adaptées à leur catégorie de risque) d’isolement et de surveillance de leur état de santé. Résultats Le cas index a séjourné dans un chalet avec 10 autres touristes anglais et une famille de 5 anglais (2 adultes et 3 enfants) résidant en France dans un autre appartement de ce chalet. Parmi ces 16 personnes, 12 ont été testées positives pour le SARS-CoV-2 : 6 en Angleterre (dont le cas index), 5 en France (dont un enfant) et 1 en Espagne, soit un taux d’attaque global de 75 %. Cinq autres touristes anglais ayant séjourné dans le chalet après le départ du cas index ont été en contact avec les cas confirmés symptomatiques : l’un d’eux a été confirmé positif à SARS-CoV-2 le 15/02, traduisant une seconde chaîne de transmission au sein du chalet ;aucun des 6 cas confirmés en France ne présentaient alors de signe de gravité. Au 16/02, 169 sujets contacts ont été recensés dont 70 ont rapporté des symptômes et classés comme cas possibles : 67 ont été testés négatifs. Parmi ces contacts, 46 % étaient en lien avec trois écoles et un club sportif fréquentés par le cas pédiatrique confirmé. Conclusion Il s’agit du premier cluster large documenté en France qui aura été remarquable par le nombre élevé de cas dans l’environnement confiné du chalet (au 16/02, n=13 : 1 cas index, 11 cas secondaires et 1 cas tertiaire), le nombre important de sujets contacts suivis, et son caractère international (3 pays concernés).

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